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DoMiNaTiOn AGîStE
Libération des enfants...



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Cette page vous propose de lire et de découvrir des tracts et brochures très intéressantes sur le thème des luttes contre l'agisme et l'oppression des adultes sur les enfants...

Vous trouverez tous ces textes et toutes ces brochures, ainsi que beaucoup d'autres, à commander sur la page DiStRo de ce site... Une page est à votre disposition pour télécharger des AuToCoLLaNtS sur tous ces sujets...

Tous les textes présents sur ce site sont FéMiNiSé lors de leur écriture ou lors de leur copie... Pour avoir plus d'infos sur la FéMiNiSaTiOn c'est iCi...

Bonne lecture !!!



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Tracts et brochures disponibles sur cette page :


- Introduction...
- Répression par l'éducation...
- Contre l'oppression des adultes sur les enfants...

- Liens intéressants...




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Introduction...

Toute notre société est basée sur un système de hiérarchie qui détermine les chefs et les esclaves... Et les enfants se trouvent tout en bas de cette échelle de la hiérarchie humaine !!! La notion même d'enfance est un piège dont nous allons tenter de sortir en ne parlant plus d'enfants mais de jeunes...

Dans nos sociétés occidentales capitalistes les jeunes sont considéré-e-s comme inaptes à prendre des décisions, à émettre des opinions digne d'un quelconque intérêt et à prendre la responsabilité de leurs actes et de leurs choix... Ce ne sont, après tout, que des enfants !!! Le seul intérêt sociale qu'ils et elles éveillent de nos jours s'appelle le pouvoir d'achat...

La notion même d'enfance est un leurre permettant d'asseoir une autorité - parentale - sur des individus à qui l'on retire tout droit à l'autonomie et à l'émancipation. La famille et les liens du sangs sont un piège sociale mis en place pour permettre de s'assurer du contrôle des jeunes par les adultes. Et ce contrôle passe par l'apprentissage de la soumission, de la vie "normale" par l'asservissement à l'état, aux hommes, à la patrie, aux chefs, ...

Les enfants appartiennent à leurs pères et mères et à l'état... Ils et elles sont de petit-e-s clones qui doivent être programmé-e-s pour devenir de bons et de bonnes citoyens et citoyennes lobotomisé-e-s, travailleurs et travailleuses et surtout dociles et maléables... L'école n'est pas là pour apprendre aux jeunes à réfléchir mais pour les programmer, pour les asservir et les écraser comme ils et elles le seront toute leurs vie (parents, état, école, travail, ...)...

Nous vivons dans un monde ou le libre choix et l'émancipation sont de réels combats et non pas des acquis... Ils faut apprendre aux jeunes à ne pas accepter le monde tel qu'il est et à être critique face à notre société... Cela n'est pas facile, mais c'est le seul moyen de réussir, un jour, à changer les choses...

Mais retirer les enfants du circuits officiel est considéré comme un risque de le/la rendre différent-e, comme une atteinte à la tranquilité du/de la jeune... Mais si cette tranquilité est bafouée, si cette différence est un fardeau c'est uniquement parce que le monde dans lequel nous vivons est une prison qui refuse toutes différences...

Ce n'est pas le fait d'offrir un choix et une ouverture réelle à un-e enfant qui est condamnable mais bien le fait de rendre cela inacceptable pour pouvoir continuer à les contrôler et à les asservir toujours un peu plus...

Hugh!




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Répression par l'éducation...

Texte FéMiNiSé par nos soins...

Cet extrait est tiré du livre Pour l'abolition de l'enfance de Shulamith Firestone que vous pouvez trouver et commander iCi aux édidtions TaHiN PaRtY...

C'est à l'école que l'on cimente la répression. Les quelques illusions de liberté qui pouvaient subsister sont maintenant rapidement effacées.
Toute activité sexuelle comme toute manifestation physique d'expansivité est interdite. C'est la première fois que les jeux sont aussi lourdement contrôlés. Le bonheur de jouer, naturel chez les enfants, est maintenant soumis à cooptation, afin (en les réprimant) de mieux les intégrer à la société. ("C'est lui/elle qui a fait le plus joli dessin. Comme il/elle est gentil-le ! Ta maman et ton papa seront fière de toi !") Il est vrai que dans quelques écoles libérales, de bon-ne-s professeurs essaient, à tous les degrés, de trouver des sujets et des activités qui intéressent réellement les enfants. (La classe est plus facile à tenir de cette manière.) Mais comme nous l'avons vu, la structure répressive et ségrégationniste des classes elles-mêmes suffit pour que tout attrait naturel pour l'étude serve finalement l'intérêt essentiellement disciplimaire de l'école. De jeunes professeurs, épris de leur travail et pleins d'idéal lorsqu'ils/elles étaient entré-e-s dans le système, s'élèvent brusquement contre lui ; et désespéré-e-s, beaucoup d'entre eux/elles abandonnent. S'ils/elles avaient oublié à quel point l'école avait été pour eux/elles une prison. Voilà qu'ils/elles la retrouvent inchangée. Bientôt, ils/elles se voient forcés d'admettre que, s'il existe des prisons libérales et d'autres qui le sont moins, par définition ce sont toutes des prisons. L'enfant est obligé d'en passer par là ; mais les faits démontrent que de lui/elle-même, il/elle ne choisirait jamais d'y aller ("L'école est finie, l'école est finie, les cahiers au feu, la maîtresse au milieu !"). Des éducateurs/trices éclairé-e-s ont conçu des systèmes entiers d'activités dirigées, ayant en elles-mêmes suffisamment d'intérêt pour séduire les enfants et leur faire accepter l'école. Mais ces systèmes ne pourront jamais être pleinement satisfaisants : une école qui n'existerait que pour répondre à la curiosité des enfants selon leurs propres goûts et qui serait dirigée comme ils/elles l'entendent, serait une contradiction en soi. Comme nous l'avons vu, la raison d'être de l'école moderne est l'exercice de la répression.


L'enfant passe la plus grande partie de ses heures d'activités au sein de ces structures coercitives, ou chez lui/elle, à faire des dévoirs qu'elles imposent. Le peu de temps qu'il/elle lui reste est souvent absorbé par des occupations et les obligations familiales. Il/elle est contraint-e d'assister à des discussions sans fin ou, dans certains milieux "libéraux", à des "conseils de famille". Il/elle doit être aimable avec les cousin-e-s, se rendre au service religieux ( que d'heures de prières à contrecoeur). S'il/elle a encore quelques instants, du moins dans nos classes moyennes modernes, on le/la "supervise" en bloquant le développement de ses initiatives et de sa créativité : on lui choisit ses jouets, ses terrains de jeux (terrains de sport, parcs, campings) ; souvent on limite le choix de ses ami-e-s à des enfants de la même classe sociale, et dans les faubourgs, à ses camarades d'école et aux enfants des ami-e-s de ses parents ; il/elle fait partie de groupes assez nombreux pour qu'il/elle ne sache plus où donner de la tête (boy-scouts, cub-scouts, girl-scouts, brownies, camps, clubs divers qui se réunissent ou font du sport après la classe) ; on lui choisit sa culture, on ne lui permet souvent de regarder que les programmes télévisés débiles pour enfants, et on lui interdit tous les (bons) films pour adultes ; ses lectures sont souvent choisies dans les vieilles listes de lectures enfantines (Hommes et femmes célèbres d'Amérique, les Annales de Babe Ruth, Lassie, Nancy Drew).


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Les seuls enfants qui ont la moindre chance d'échapper à ce cauchemar supervisé - mais de moins en moins - sont ceux et celles des ghettos et de la classe laborieuse où survit encore la conception médiévale d'une communauté ouverte qui vit dans la rue. C'est qu'au cours de l'histoire, beaucoup des processus de l'enfance ont mis longtemps à descendre jusqu'à la classe inférieure, et ils ne s'y sont jamais vraiment maintenus. Les enfants des classes laborieuses viennent généralement de familles nombreuses et composées de personnes d'âges divers. Mais même quand ce n'est pas le cas, ils/elles ont souvent des demi-frères et soeurs, des cousins, nièces, neveux et tantes, dans un milieu familial changeant constamment. On ne se préoccupe guère des enfants individuellement, on les supervise encore moins : ils/elles peuvent souvent vagabonder loin de la maison ou jouer dans la rue jusqu'à des heures très avancées. Et si par hasard leur famille est de nombre limité, il se trouve dans la rue des centaines de gosses, dont beaucoup ont formé leurs propres groupes sociaux (gangs*). Ils/elles ne reçoivent pas souvent de jouets, ce qui signifie qu'ils/elles s'en créent eux et elles-mêmes. (J'ai vu des gosses de ghettos fabriquer d'astucieux toboggans avec du carton et les dresser contre les perrons de vieilles maisons ou les marches manquaient ; j'en ai vu d'autres se faire des chariots et des poulies avec de vieilles jantes, de la ficelle et des boîtes. Aucun enfant de classe moyenne ne fait cela. Il n'en a pas besoin. Mais aussi perd-il/elle vite son ingéniosité.) Ils/elles partent en exploration fort loin de leur propre quartier, et, bien plus que leurs contemporain-e-s des classes moyennes, ils/elles traitent d'égal à égal avec les adultes qu'ils/elles rencontrent. A l'école, ils/elles se montrent indiscipliné-e-s et sauvages, comme d'ailleurs ils/elles doivent l'être - car cet établissement n'inspire aucune confiance à un-e être libre, même si la liberté n'est que partielle. La classe laborieuse conserve une certaine irrévérence pour l'école qui, après tout, est un phénomène appartenant par son origine à la classe moyenne.

Sur le plan sexuel également, les gosses de ghetto sont plus libres. Un garçon me raconta qu'il ne pouvait se souvenir d'aucune époque de son enfance où il n'ait eu, de manière tout à fait naturelle, des rapports sexuels avec les autres gosses ; c'est ce que tout le monde faisait. Les professeurs, dans les écoles des ghettos, savent qu'il est impossible de réduire la sexualité enfantine : c'est une chose courante, dont les enfants sont friand-e-s, et de loin supérieure à un cours sur la grande démocratie américaine ou sur l'apport civilisateur des Hébreux qui imaginèrent un dieu unique (pourquoi d'ailleurs en imaginer un ?), ou encore sur le café et le caoutchouc, principales exportations du Brésil. Ils/elles font donc cela dans les escaliers. Et manquent l'école le jour suivant. Si, dans l'Amérique moderne, une enfance libre existe à quelque degré, c'est dans les classes inférieures, où la pénétration du mythe est la plus réduite.


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Pourquoi donc ces enfants tournent-ils/elles plus mal que ceux et celles des classes moyennes ? La réponse à cette question est peut-être évidente. Mais je citerai l'exprérience que j'ai acquise en vivant et en enseignant dans les ghettos : jusqu'à ce qu'ils/elles atteignent l'âge adulte - et là encore, la chose est discutable - ces gosses ne font preuve d'aucune infériorité intellectuelle. Les enfants des classes laborieuses sont parmis les plus brillant-e-s, les plus culloté-e-s et les plus originaux et originales que l'on connaisse. Ils/elles le sont parce qu'on les laisse tranquilles. (S'ils/elles ne réussissent pas bien les tests, c'est qu'il faudrait peut-être réexaminer ces tests, mais pas les enfants.) Plus tard, lorsqu'ils/elles se heurteront à un "principe de réalité" différent de celui de la classe moyenne, ils/elles seront saigné-e-s et assommé-e-s ; ils/elles ne sortiront jamais de cette sujétion économique. Ainsi, c'est l'asservissement quotidien qui produit ces adultes apathiques et dénué-e-s d'imagination, c'et la restiction constante de leur liberté personnelle - mais ce n'est pas leur enfance sauvage.

[...]

Les enfants ne sont donc pas plus libres que les adultes. Ils/elles sont plein-e-s d'imaginations et de désirs qui sont en proportion directe avec l'étroitesse de leur vie ; affligés du sentiment déplaisant de leur propre insuffisance physique et de leur ridicule ; constamment honteux/ses de leur dépendance, économique et autre ("Maman, papa, est-ce que je peux ?") ; et finalement humilié-e-s à cause de leur naturelle ignorance des choses pratiques. A chaque minute de sa vie, l'enfant subit une contrainte. L'enfance, c'est l'enfer.


*Les gangs sont actuellement les seuls groupes d'enfants dirigés par eux-mêmes ; si le mot gang a une résonnance inquiétante, c'est pour de bonnes raisons politiques.






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Liens intéressants...
Pour soumettre un site une adresse : teknorevolt@no-log.org


Nouveau : Le site MaisonEnfant (Fr)
Site qui a lancé les journées sans fessée.
Liens intéressants.


- Le site des Editions Aux Pays d'Utopie (Fr)
Critique des contes classiques sexistes, spécistes, etc.
Réécriture et création de Contes.


- Vivre ensemble et non éduquer (Fr)
Site de déscolarisation / non éducation.
Liens intéressants.


- Les enfants d'abord (Fr)
Cette association s'occupe de déscolarisation.
L'école n'est pas obligatoire, l'instruction à la maison est légale.


- Choisir d'Instruire son Enfant (Fr)
Site traitant de déscolarisation plus basé sur l'instruction.



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